Hier, c’était démesure. Entre les îles artificielles en forme de palmier ou de planisphère (Jumeirah Palm, The World) et la tour la plus haute du monde (Burj Khalifa), Dubaï est championne de la discipline, toutes catégories confondues.
Le matin, nous sommes allés faire un tour au port de plaisance de la Marina de Dubaï. Par « tour » nous entendons quelques centaines de mètres sur les 7 kilomètres que compte la promenade – et entre nous, avec une température de 43°C, on est déjà assez fiers d’avoir tenu autant.
Non loin de là se trouve Palm Jumeirah, un ensemble délirant d’îles artificielles de onze kilomètres de long auquel on accède par la route ou un monorail très moderne. De la terre, il n’y a aucune séparation ou différence visible avec le reste de Dubaï : on y retrouve les mêmes immeubles, hôtels de luxe et villas (même si tout n’est pas encore habité, ni même construit). Palm Jumeirah n’est que le premier (et le plus petit) de trois projets de palmiers à Dubaï.
Au sommet du palmier dubaïote se trouve l’Atlantis, un immense complexe hôtelier de plus de 1500 chambres qui comprend un des parcs aquatiques les plus grands du monde.
Toutes les plages de la palme étant privées, nous avons ensuite décidé de retourner vers le centre ville pour nous rafraîchir. C’est entre Palm Jumeirah et Burj Al-Arab, sur la plage d’Al-Sufouh, que nous avons trouvé notre bonheur : une longue étendue de sable blanc, quasiment déserte, plongeant dans une eau turquoise. Malheureusement, de rafraîchissement il ne fut pas question une seule seconde puisque comme le premier jour, la mer était tellement chaude qu’elle en était désagréable.

Après une visite rapide du souk de la Medinat Jumeirah, un village reconstitué dans une oasis artificielle, nous avons pris la direction de la tour la plus haute du monde, la Burj Khalifa (828 mètres).
C’est du haut de la plateforme du 124ème étage (452 mètres), rejoint en tout juste 60 secondes par ascenseur, que la notion de ville émergeant des dunes prend tout son sens. La frontière avec le désert est nettement visible et le nombre de parcelles de sable vides délimitées par les autoroutes augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’hyper-centre.
Le chantier de la Burj Khalifa était colossal: plus de 12 000 ouvriers se sont relayés jour et nuit pendant 5 ans pour achever cette tour gigantesque. Le résultat est une ville verticale de 160 étages comprenant hôtels, commerces de luxe et appartements, dont le poids est équivalent à celui de 100 000 éléphants.