De Habana a Vinãles

Quentin m’a enfin rejoint ! Il est arrivé hier soir, sans sa valise, retardée lors de l’escale à Madrid. La valise prend le vol suivant (24h plus tard) et ne doit arriver que dans la soirée, mais nous devons partir pour Vinãles dans l’après midi et revenir dans deux jours; impossible de l’attendre ! Nous avions prévu de visiter La Havane ce matin mais nous nous sommes plutôt mis à la recherche de produits de première nécessité. Et c’est évidemment sous une tempête tropicale et sans connexion internet que nous essayons de dénicher quelque chose.

Dénicher est bien le terme approprié. A Cuba, il n’y a des arrivages de vêtements que quelques fois dans l’année, et en-dehors de ces périodes seuls les invendus restent en rayon. Trouver une brosse à dents n’a pas posé trop de problèmes, mais les sous-vêtements sont les articles les plus recherchés et le dernier arrivage ne date apparemment pas d’hier. Un peu dépités et trempés, nous avons décidé de nous rendre vers 14h à la gare routière de Viazul, la compagnie d’Etat qui opère un réseau de bus entre les villes, pour attendre notre bus pour Vinãles. Il ne part qu’à 16h, mais déambuler dans La Havane sous cette pluie battante n’est vraiment pas très agréable.

Au moment où nous arrivons à la gare routière, un bus s’apprête à partir pour Vinãles. Après négociation, nous voilà en route avec deux heures d’avance. La chance nous sourit enfin !

Elle fut cependant de courte durée ;en roulant sur un nid de poule, l’amortisseur de la roue arrière gauche s’est cassé. Nous avons donc dû nous arrêter le long de l’autopista nacional (la seule autoroute du pays) pendant plus d’une heure, le temps que notre chauffeur et son mécano effectuent une réparation de fortune. Les deux seront applaudis sans ménagement lorsque nous reprendrons la route.

Le mécanicien voyageait dans le bus avec nous. Heureux hasard ?

Finalement nous arrivons à Vinãles vers 18h, l’heure d’un mojito bien mérité !

Le mojito tant attendu. Fatigués mais heureux !

Après avoir mangé un bon petit plat de gambas à la Caribéenne, nous nous mettons en route pour trouver notre logement. Evidemment, Google Maps ne parvient pas à le localiser et nous ne pouvons pas joindre les propriétaires. Heureusement, les Cubains sont très sympas et tout le monde se connaît dans le village; après quelques conseils et une dizaine de minutes de marche, nous arrivons enfin devant la porte de la maison de Rosa et de sa charmante famille.

Prolongement de la rue principale de Vinãles que nous avons traversé pour rejoindre notre location. Les maisons aux couleurs vives et toutes éclairées donnaient à la rue une chouette ambiance.

C’est enfin l’heure de se reposer avec une bonne nuit de sommeil !
Enfin bonne nuit… Vous verrez dans le prochain article.

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