Un autre monde

En arrivant en Inde, on croirait changer de planète. La façon de conduire, la nourriture, le rapport à l’environnement n’ont rien à voir avec nos habitudes.

Le drapeau Indien flottant au milieu de Connaught Place

A part les rares feux rouges, le code de la route est très peu respecté. Taxis et tuk-tuk (rickshaws) côtoient bœufs et bicyclettes; scooters et 4×4 slaloment, doublant tantôt par la gauche, tantôt par la droite. Le nombre de voies sur les routes n’est jamais respecté (on peut trouver 5 à 6 voitures de front sur un axe 3 voies). Le klaxon se substitue aux rétroviseurs puisqu’il est littéralement utilisé en permanence, pour indiquer sa présence, demander la priorité ou signaler son arrivée aux piétons qui tentent une traversée périlleuse de la route.

Le tuk-tuk, moyen de transport économique et à sensations fortes de Delhi

La nourriture indienne mérite sa réputation en ce qui concerne les épices. Nous avons pu l’expérimenter hier soir, dès notre arrivée avec le Thali Deluxe (assortiment de plusieurs plats), directement sur un trottoir près de Connaught Place. Délicieux et convivial !

Ce matin, direction le Fort Rouge, forteresse moghole datant du 17ème siècle. C’est le plus grand monument du vieux Delhi (38 hectares), mais il gagnerait à être mieux entretenu, tant le sol jonché de détritus gâche la visite. C’est d’ailleurs une remarque qui s’applique à la plupart des quartiers de la ville que nous avons visités : Delhi est très pauvre et très polluée.

Cette porte du Fort Rouge abrite un musée de l’armée.

Après le Fort, nous avons rejoint l’India Gate, un monument aux morts construit en hommage aux victimes des guerres du début du 20ème siècle. Cet arc de triomphe fait face à la résidence présidentielle et au parlement Indien.

L’India Gate de Delhi est très visitée par touristes, locaux et vendeurs à la sauvette.

Dans l’après-midi, nous avons fait un aller-retour au temple d’Akshar Dham, à l’est de la ville, que nous ne visiterons que demain car tous les appareils électroniques y sont interdits.

En résumé, Delhi est une capitale très étendue et nous n’aurons le temps de visiter que les monuments les plus importants. Mais le dépaysement est ailleurs : le mode vie des Dilliwalahs, leurs codes vestimentaires, leurs traditions culinaires et leurs modes de déplacement sont très différents de ce que nous connaissons. Malheureusement, nous n’échappons pas à la misère extrême dans certaines parties de la ville, et à la pollution omniprésente de cette métropole de 20 millions d’habitants.