La côte d’Otago

Trajet des Alpes à la péninsule d’Otago

En nous levant, il y avait toujours une alerte météo sur le Mont Cook et nous avons décidé d’annuler les randonnées prévues dans les montagnes. Si la pluie était annoncée sur toute la moitié Sud de l’île, elle devait cesser sur la côte Est en fin d’après-midi; nous avons donc décidé de changer de programme pour aller visiter la région d’Otago, en commençant par les Moeraki Boulders. Ces étranges boules rocheuses posées sur la plage de Moeraki sont le résultat de 60 millions d’années d’accumulation de sels sédimentaires autour de fragments érodés des falaises d’argilite qui bordent la plage. Il pleuvait toujours et il ne faisait pas chaud, mais cela donnait une ambiance assez mystique au site.

Après avoir mangé un énorme plat de cinq poissons différents de la pêche du jour, nous avons marché jusqu’au phare de Katiki dans la réserve naturelle de Millers. Il pleuvait toujours mais nous avons été récompensés par l’apparition de deux pingouins aux yeux jaunes se mettant timidement à l’abri de la pluie (ce sont les pingouins les plus rares du monde et ils sont malheureusement en voie de disparition). Il y avait aussi une petite crique peuplée de lions de mer.

Comme la météo était toujours mauvaise, nous avons décidé de visiter la ville de Dunedin, la plus peuplée de l’île du Sud après Christchurch. Pour nous réchauffer et nous mettre au sec en attendant que la pluie cesse, nous avons visité le musée racontant l’histoire des colons écossais arrivés en grand nombre en 1860 lors de la ruée vers l’or. La ville a gardé un peu de ce caractère et de nombreux bâtiments du centre sont toujours d’époque.

La pluie s’étant enfin calmée, nous avons pris la direction de la péninsule d’Otago, presqu’île où la faune et la flore sont préservées. Si notre route a été magnifique toute la journée, le clou du spectacle revient à celle qui longe la côte et dessert deux réserves (privées) de pingouins et d’albatros.