5600 kilomètres plus tard

De Waipoua forest à l’aéroport d’Auckland

Hier était notre dernier jour en Nouvelle-Zélande. Après un réveil difficile en raison de notre balade nocturne, nous nous sommes mis en route vers Auckland, la plus grande et la plus peuplée des villes Nouvelle-Zélande qui regroupe à elle seule un quart de la population du pays. Après plus de deux semaines passées dans la nature, nous avons eu du mal à retrouver le brouhaha d’un environnement urbain.

L’arrivée à Auckland a été délicate; la route depuis le Northland est plutôt chargée et les parkings sont rares et chers. Après un repas rapide, nous avons rapidement visité quelques rues du centre ville d’où nous avons aperçu la Sky Tower. Du haut de ces 328 mètres, il s’agit de l’édifice le plus haut de l’hémisphère Sud.

Fatigués du tumulte après seulement deux heures, nous avons décidé de sortir de l’agglomération pour aller voir l’océan Pacifique une dernière fois. En quittant la ville, nous nous sommes arrêtés au Mont Eden, le plus haut des huit volcans endormis de la ville. Après avoir fait sa rapide ascension, nous avons pris la direction de Port Waikato.

Nous avons passé la fin de la journée sur la plage. Nous ne nous sommes pas baignés car le vent soufflait plutôt fort et il ne faisait pas très chaud. À la nuit tombante, nous avons pris la direction d’un camping à Ramarama.

Ce matin, nous avons nettoyé le van avant de prendre la direction de l’aéroport. Nous sommes maintenant sur le départ, notre fidèle compagnon de route a été restitué et nous écrivons ces dernières phrases de la salle d’embarquement. Le voyage du retour, long de 31 heures et 5 minutes, s’annonce éprouvant.

C’est le cœur gros que nous quittons ce pays. Les 5600 kilomètres que nous avons parcourus à travers le pays des Kiwis ne nous ont pas laissé indifférents, tant les paysages sont magnifiques et les locaux accueillants. La Nouvelle-Zélande restera l’un des plus beaux pays que nous avons visité (sinon le plus beau).

Journée dans le Coromandel

Trajet dans le Coromandel

Ce matin, nous n’avons pas résisté à l’envie de prendre un bain matinal sur la plage (déserte) d’Opoutere avant de quitter le camping.

Plage d’Opoutere, un bon bain matinal avant de partir à la découverte du Coromandel

Nous avons ensuite pris la direction de la péninsule du Coromandel, située au Nord-Est de l’île du Nord. Cette péninsule qui s’avance sur 85 kilomètres dans l’Océan pacifique sur une largeur de 40 kilomètres est un des coins les moins peuplé de l’île du Nord et c’est dans cette zone que nous avons choisi de passer la journée.

Nous avons commencé la visite par la Hot Water Beach ou plage aux eaux chaudes. L’océan n’étant pourtant pas plus chaud à cet endroit qu’à d’autres plages de Nouvelle-Zélande; ce n’est que deux heures avant ou après la marée que « Hot Water » prend tout son sens. Le sous-sol de cette plage a été le théâtre de mouvements géologiques importants qui ont fait remonter des roches volcaniques bouillantes jusqu’à une quinzaine de mètres de profondeur. Des sources thermales, s’écoulant sur ces roches, remontent en surface et laissent échapper une eau brûlante (66 degrés) à un débit de 15 litres par minutes. Comme de nombreux autres kiwis et touristes, nous avons donc pu creuser notre jacuzzi privatif à ciel ouvert pendant la marée descendante. Par endroit, le sable était tellement chaud qu’on se brûlerait les pieds… ou les fesses !

Après deux bonnes heures de barbotage, nous avons pris la direction de la plage du Cathedral Cove. En période estivale, les parkings pour accéder à la plages sont déplacés en extrémité de la ville et il faut marcher une heure pour y arriver.
Quel décor de carte postale ! Un sable blanc, des eaux limpides et turquoises, un rocher comme déposé au milieux de l’eau et un ciel sans nuage, le paradis !

Nous sommes restés deux heures à nous baigner, nager, prendre des photos (et des coups de soleils) puis nous avons repris notre route dans le Coromandel. Direction Shakespeare Cliff, un cap offrant une vue panoramique sur la campagne, des îles et l’Océan Pacifique. Le panorama était très joli bien qu’un poil décevant après Cathedral Cove.

Nous avons ensuite pris le « raccourci » par la 309 Road pour rejoindre la ville de Coromandel en Coromandel (#Coromandelception), une route en gravier de 22 kilomètres qui traverse une forêt luxuriante. En chemin, nous nous sommes arrêtés pour voir les Waiau Falls, de petites chutes d’eau proche de la route.

La petite chute de Waiau Falls à deux pas de la gravel road.

A Coromandel tout était fermé et nous nous sommes juste arrêtés pour manger un bon plat d’agneau Néo-Zélandais. Pour la nuit, nous avons trouvé un camping à proximité de la route à Thames. Le cadre n’avait rien de charmant, mais nous avons fait le choix de nous avancer au maximum sur la route de demain. Cette journée dans la nature du Coromandel nous a fait le plus grand bien et nous avons un peu retrouvé le calme et la sérénité de l’île du Sud, qui nous manquait déjà.

Dernier jour en géothermie

Itinéraire entre la fin du Tongariro Alpine Crossing et le camping de la nuit du 20 janvier (deux jours)

Ce matin nous avons visité le site de Wai-O-Tapu, un autre site de géothermie de la région de Rotorua. Façonné par les volcans il y a des milliers d’années, cet endroit regorge de piscines et de lacs de différents produits chimiques de toutes les couleurs. On y trouve aussi piscines de boue bouillonnante et le geyser Lady Knox qui peut mesurer jusqu’à 20 mètres de hauteur et dont l’éruption est déclenchée quotidiennement.

Estimant que nous avons vu assez de géothermie, nous avons choisi de ne pas visiter le site de Waimangu apparemment moins intéressant que Wai-O-Tapu, et de continuer notre route vers Rotorua. Outre la géothermie, Rotorua est un haut lieu de culture Maori. Nous avons trouvé cette ville très touristique et les villages Maori ouverts au public aux allures de Disneyland ne nous ont pas du tout intéresses. Après une visite rapide de Rotorua, nous avons préféré rejoindre la côte et la ville de Tauranga. Là-bas, nous avons fait l’ascension le Mont Maunganui (232 mètres).

Le soir nous avons continué la route en direction de la région du Coromandel avant de trouver un camping au bord de la plage pour la nuit.

Tongariro Crossing

Ce matin, réveil à 4h. Cela faisait plusieurs jours que nous en parlions : aujourd’hui, c’était randonnée dans le parc national du Tongariro, un parc naturel avec plusieurs volcans dont certains sont toujours en activité. Cette marche de vingt kilomètres n’est pas une boucle et nous avons dû utiliser la navette du camping pour nous amener au départ et nous récupérer à l’arrivée. Nous sommes partis le plus tôt possible car il parait que cette randonnée est très fréquentée (certains parlent d’autoroute) et nous voulions apprécier le lieu sans les hordes de touristes.

Tongariro Alpine Crossing

5h10, début du Trek. Il faisait encore nuit et les lueurs du crépuscule commençaient à dessiner les volcans dans la pénombre.

Le soleil se lève sur le mont Ngauruhoe

Le début de la randonnée fait face au mont Ngauruhoe, 2300 mètres d’altitude, volcan le plus actif de Nouvelle-Zélande. Pour les cinéphiles, il s’agit de la montagne du destin dans la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Mont Ngauruhoe, bouche la plus élevée du volcan Tongariro.

Le chemin monte sur les flans du cône et le contourne ; le sommet étant sacré pour les Maoris, il est demandé de ne pas en faire l’ascension. Il monte ensuite sur le Cratère Rouge qui surplombe les lacs Emeraudes.

Lacs Emeraudes vus du Cratère Rouge

Le chemin continue dans de longues plaines volcaniques avant de redescendre par la forêt vers le parking d’arrivée. Dans les plaines, la vue sur les cratères est magnifique.

Au premier plan, le Cratère Rouge suivi du mont Ngauruhoe. Le cratère enneigé au fond est le mont Ruapehu.

11h30, arrivée au parking. La navette nous a ramené au camping où nous avons plié bagages pour visiter la ville de Taupo. Après une rapide baignade dans des piscines naturelles d’eau chaude (38°C, la température parfaite après tous ces efforts) nous avons rejoint un camping sur la route de Rotorua et préparé un bon plat de pâtes bien mérité.

L’emplacement de camping parfait !

Wellington

Nous avons dormi près de Picton car nous avions réservé le ferry de bonne heure pour pouvoir profiter de Wellington, la capitale de Nouvelle-Zélande. À 7h du matin, nous avons embarqué sur le Straitsman de la compagnie Bluebridge.
La croisière, longue de trois bonnes heures, commence par une sortie via le Queen Charlotte Sound et traverse ensuite de façon plus directe pour entrer dans la baie de Wellington.

Arriver à Wellington est assez déroutant après plus de 10 jours sur l’île du Sud, peu peuplée. Même si la densité est raisonnable, retrouver le brouhaha de la ville, ses klaxons et ses pots d’échappement n’était pas très agréable. Heureusement, Wellington est en bord de mer et il suffit de marcher un quart d’heure depuis le quartier des affaires pour arriver sur une plage.

Sous les pavés, la plage.

Après un burger et une salade rapidement engloutis, nous avons visité Te Papa, le musée national. Totalement gratuit et très ludique, il est doté d’une exposition permanente sur l’histoire de la Nouvelle-Zélande et de ses différentes colonies à travers les époques. Une exposition temporaire traitait de la bataille de Gallipoli en Turquie pendant la première Guerre Mondiale, où les soldats Kiwis ont payé un lourd tribut. Cette expo présentait notamment quelques reproductions agrandies en cire d’acteurs de cette bataille; leur réalisme était saisissant.

Après Te Papa, nous avons déambulé le long de la promenade côtière et dans quelques rues emblématiques de la capitale, notamment Cuba Street. Wellington est animée et plutôt détendue, mais être en centre ville ne nous plaisait décidément plus. Nous avons pris le funiculaire pour le parc botanique, et sommes redescendus par les parcs en nous arrêtant à un concert gratuit.

Le soir, après avoir décidé que nous ne souhaitions pas rester plus longtemps en ville, nous avons roulé une petite heure en direction du parc national du Tongariro que nous visiterons samedi.

Une journée à 13 degrés

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Quentin et nous n’avons rien de vraiment prévu au programme. Nous savons juste que nous devons être à Picton ce soir car nous prenons le ferry tôt demain matin pour aller sur l’île du Nord.

Nous décidons de nous rendre dans la région de Marlborough qui produit 80% des vins du pays et de visiter quelque vignobles. Aujourd’hui, nous jouons les œnologues !

Trajet du jour, d’un camping à l’autre.

Nous avons choisi le vignoble Cloudy Bay, apparemment assez réputé. Ils produisent principalement Sauvignon Blanc, Chardonnay et Pinot Noir; nous avons goûté les trois. C’était une expérience assez amusante et nous avons finalement passé l’après midi là bas. Bien que les cépages soient tous français, le vin est tantôt très jeune, tantôt doté d’un goût très fumé; nous n’avons pas vraiment eu de coup de cœur parmi ceux que nous avons dégustés.

Cloudy Bay on a sunny day

Après Cloudy Bay, nous sommes allés chez Moa Brewery, juste à côté. Ils produisent leur propre bière et proposent également un programme de dégustation. Avec le recul, ces six bières étaient peut-être de trop ; les quantité étaient importantes et les bières pas toutes bonnes. Nous avons profité des derniers rayons de soleil là bas avant de reprendre la route en toute sécurité.

Demain, direction Wellington !

On pagaie, on pagaie

Ce matin, nous nous sommes levés tôt car nous passons la journée dans le parc national Abel Tasman. Cela nous a permis de prendre un petit déjeuner sur la plage face à un chouette lever de soleil.

Pas mal pour un petit déjeuner, non ?

Le parc national Abel Tasman fait partie de la province de Nelson, dans laquelle nous nous trouvons depuis hier. Inaccessible en voiture, il borde le littoral de plages au sable doré plongeant dans des eaux turquoises. Une des neuf grandes marches de Nouvelle-Zélande le traverse en quatre jours, un peu trop pour nous. Pour le visiter, nous avons plutôt opté pour un combiné kayak et randonnée. Nous avons d’abord ramé jusqu’à la baie d’Anchorage, puis nous avons ensuite marché douze kilomètres sur la grande marche pour revenir au point de départ.

Journée dans Abel Tasman National Park : nous avons ramé de Marahau à Fisherman Island (dont on a fait le tour), puis de Fisherman à Adele Island et ensuite d’Adele Island jusqu’à Anchorage Hut. Nous sommes ensuite revenus en marchant.

En kayak, nous avons commencé par faire le tour des îles Fisherman et Adele car les pingouins bleus y ont élu domicile. Nous n’avons pas eu la chance de les voir, mais nous avons aperçu (et avons été suivis par) quelques lions de mers. Sur ces îles, nous avons eu la chance de pouvoir nous arrêter dans des petites criques désertes.

La marche du retour a été un peu moins scénique car le chemin passe dans la forêt et ne permet que d’entrevoir les plages. Mais au moindre point de vue un peu dégagé ou plage accessible (et déserte), nous avons pu apprécier toute la beauté du lieu.

Ruée vers l’or en Otago

Trajet entre Milford Sound et Wanaka (deux jours)

La ville de Queenstown est au cœur des montagnes et en bordure du lac Wakatipu. L’arrivée aux abords du lac était magnifique.

Lac de Wakatipu avant l’arrivée à Queenstown.

Sous ses airs de station balnéaire, Queenstown est une ville très (trop) touristique. Les boutiques de souvenirs made in China se partagent les trottoirs avec les tours opérateurs et les bars. Après le désert de population que nous avons traversé ces derniers jours, cela nous a fait bizarre de retrouver une ville avec autant d’agitation. Cependant, sa situation géographique lui donne un certain charme.

Nous avons ensuite continué sur les rives du lac Wakatipu pour chercher un camping pour la nuit. Nous avons trouvé une place dans un emplacement gratuit en bordure du lac, et nous avons eu droit à un réveil splendide.

Vue sur le lac de Wakatipu à notre réveil

Nous avons ensuite pris la direction de Glenorchy, la ville la plus au nord du lac Wakapitu, car plusieurs marches partent des environs. Tous les chemins qui menaient aux sentiers de randonnées étaient en graviers sur une dizaine de kilomètres et nous avons longtemps hésité avant de nous lancer sur ce genre de route pour ne pas abîmer le van. Après de longs moments d’hésitation et plusieurs demi-tours, direction le départ de la Routeburn Track. Nous avons déjà fait une des extrémités de cette marche sur la route de Milford (Key Summit mentionné dans un précédent article). De ce côté là, le chemin longe une rivière aux eaux cristallines que l’on traverse parfois sur des ponts suspendus.

Rivière longée par la Routeburn Track et qui se gète dans le lac de Wakapitu

Après cette petite randonnée de deux heures, nous avons pris la route de Arrowtown et nous nous sommes encore arrêtés très fréquemment pour prendre des photos.


Si la Ruée vers l’or est généralement associée au far west américain, la région d’Otago a également connu son heure de gloire. Après la découverte d’un filon du métal précieux en 1861, des prospecteurs ont afflué pendant au moins une décennie de tous les coins du monde pour tamiser chaque centimètre des rivières de la région. En 1862, la Shotover river livrait 155 grammes par pelletée ! Témoin de la gloire passée du Central Otago, la bourgade minière d’Arrowtown est la mieux préservée. Il est difficile de s’imaginer que dans les environs de cette petite ville paisible, plus de 80 mines d’or étaient exploitées.

Avec du matériel de location, nous avons nous aussi tamisé la rivière Arrow, dans l’espoir de trouver, nous aussi, une petite pépite. Malheureusement, mis a part des paillettes microscopiques, nous n’avons absolument rien trouvé. Une prochaine fois peut-être !


Nous avons ensuite fait la dernière portion de route de la journée pour rejoindre Wanaka, une petite ville au bord d’un lac. Après tous ces articles, nous commençons à être à court d’adjectifs pour qualifier les paysages que nous traversons.

Demain, direction Roys Peak pour une randonnée qui s’annonce plutôt difficile.

La croisière s’amuse

Trajet de Curio Bay à Milford Sound (deux jours)

Nous avons quitté Curio Bay il y a deux jours, sans avoir pu nager avec les dauphins malheureusement. Il y avait trop de vent pour qu’ils fassent leur apparition et dans tous les cas, les températures de l’eau et de l’air étaient bien trop froides pour une baignade matinale. Nous sommes tout de même restés pour un magnifique lever de soleil.

Nous avons ensuite roulé en direction de Te Anau, petite ville au bord d’un lac à la frontière du parc national du Fiordland.

A Te Anau, nous avons retrouvé Charlotte, une amie d’enfance que je n’avais pas revu depuis le lycée. Elle fait un PVT (Permis Vacances-Travail) ici depuis un an et nous avons échangé sur le pays autour d’un verre. En fin d’après-midi, nous avons marché sur le début de la Kepler Track qui traverse le parc du Fiordland et se fait en quatre jours. La marche, qui est l’une des neuf grandes marches de Nouvelle-Zélande, longe le lac de Te Anau et passe dans de grandes forêts humides.

Lac de Te Anau vu de la Kepler Track

Hier, nous avons pris la direction de Milford Sound, le seul fjord accessible en voiture via la seule route du Fiordland. La route vers Milford était splendide et nous nous sommes souvent arrêtés pour prendre des photos.

Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés pour faire la marche de Key Summit. Cette randonnée constitue le début de la Routeburn Track, une autre des neuf grandes marches de Nouvelle-Zélande. Le chemin qui mène à un panorama à 360 degrés sur les montagnes environnantes est l’ancienne route empruntée par les Maoris en quête de la Jade. Croyez-nous, ça grimpe !

La randonnée se fait en trois heures, mais nous avons été plus rapides en raison du temps menaçant. Sous une pluie battante, nous avons repris la route vers Milford Sound. La pluie n’est pas souvent la météo idéale pour découvrir une région, mais c’est différent dans le Fiordland; autour de la route, les montagnes aux pentes abruptes façonnaient des dizaines de cascades.

Une petite partie des cascades générées par la pluie à l’arrivée dans Milford Sound
S’il y en a bien un qui n’est pas dérangé par la pluie, c’est ce Kea, le perroquet le plus intelligent au monde. Ce petit chapardeur faisait le tour des voitures pour quémander de la nourriture.

Aujourd’hui nous avons enfin fait la croisière sur le fjord de Milford Sound. Il pleuvait toujours à notre réveil et nous avons eu peur que les montagnes ne soient dans les nuages. A l’embarcadère des bateaux de croisière, quelques rayons de soleil commençaient à apparaître et nous avons fini le tour du fjord sous le soleil.

Milford Sound est large de 300 à 600 mètres selon les endroits, et nous avons pu croiser quelques colonies de lions de mer se reposant sur les rochers. Le spectacle des montagnes environnantes était monumental et saisissant; on comprend pourquoi ce fjord est un must du pays.

Après la croisière, nous avons pris la route pour Queenstown, une ville dans les Alpes. La portion de route entre Milford et Te Anau que nous avons vu sous la pluie hier était sous le soleil et nous avons, de nouveau, fait beaucoup de pauses photos.

Almost heaven…

Itinéraire du jour, de la péninsule d’Otago à Curio Bay

Aujourd’hui nous avons visité l’Otago et le parc naturel des Catlins, à cheval sur les régions d’Otago et du Southland. La route était à couper le souffle, tantôt longeant l’océan et ses longues plages désertes, tantôt passant au milieu des vallons luxuriants remplis de vaches et de moutons – surtout de moutons.

Nous avons commencé notre visite par la Tunnel Beach Walk, une petite randonnée d’une heure qui descend vers une petite crique déserte. Le chemin est très pentu mais la vue sur la côte et les falaises était très jolie.

Un peu plus loin nous avons visité le phare de Nugget point. Le petit chemin qui mène au phare longe les falaises et nous avons pu apercevoir plusieurs lions de mer. La vue du phare était superbe et donne un peu l’impression d’avoir atteint le bout du monde ; un vrai décor de carte postale.

Nous avons ensuite quitté l’océan pour visiter les chutes de Purakaunui, des petites chutes réparties sur trois niveaux. Le chemin qui y mène était très agréable peut-être parce que la végétation mêlant fougères, mousse et palmiers est si différente de chez nous. La promenade était très paisible car comme souvent, nous n’avons pas croisé grand-monde.

Nous sommes ensuite entrés dans le parc naturel des Catlins, magnifique ! Après avoir fait une pause sur une plage immense et déserte, nous avons visité les chutes Mclean. Ces chutes ont la réputation d’être bondées l’été, il n’y avait pourtant personne. Elles étaient encore plus impressionnantes que les précédentes.

Pour la nuit nous avons réservé un camping à Curio Bay, une presque-île où pingouins et dauphins font des apparitions quasi quotidienne. Nous avons choisi un emplacement avec vue panoramique sur la crique mais où le vent soufflait vraiment très fort. Nous avons eu la chance de voir un petit pingouin aux yeux jaunes rentrant de sa pêche journalière, trop mignon !

Petit pingouin de Curio Bay

Nous espérons avoir la chance de pouvoir nager avec les dauphins demain matin.