Nous avons dormi près de Picton car nous avions réservé le ferry de bonne heure pour pouvoir profiter de Wellington, la capitale de Nouvelle-Zélande. À 7h du matin, nous avons embarqué sur le Straitsman de la compagnie Bluebridge.
La croisière, longue de trois bonnes heures, commence par une sortie via le Queen Charlotte Sound et traverse ensuite de façon plus directe pour entrer dans la baie de Wellington.

Arriver à Wellington est assez déroutant après plus de 10 jours sur l’île du Sud, peu peuplée. Même si la densité est raisonnable, retrouver le brouhaha de la ville, ses klaxons et ses pots d’échappement n’était pas très agréable. Heureusement, Wellington est en bord de mer et il suffit de marcher un quart d’heure depuis le quartier des affaires pour arriver sur une plage.

Après un burger et une salade rapidement engloutis, nous avons visité Te Papa, le musée national. Totalement gratuit et très ludique, il est doté d’une exposition permanente sur l’histoire de la Nouvelle-Zélande et de ses différentes colonies à travers les époques. Une exposition temporaire traitait de la bataille de Gallipoli en Turquie pendant la première Guerre Mondiale, où les soldats Kiwis ont payé un lourd tribut. Cette expo présentait notamment quelques reproductions agrandies en cire d’acteurs de cette bataille; leur réalisme était saisissant.
Après Te Papa, nous avons déambulé le long de la promenade côtière et dans quelques rues emblématiques de la capitale, notamment Cuba Street. Wellington est animée et plutôt détendue, mais être en centre ville ne nous plaisait décidément plus. Nous avons pris le funiculaire pour le parc botanique, et sommes redescendus par les parcs en nous arrêtant à un concert gratuit.
Wellington et son funiculaire au premier plan. Beehive (la Ruche), le siège du Parlement néo-zélandais Wellington Magic Gardens
Le soir, après avoir décidé que nous ne souhaitions pas rester plus longtemps en ville, nous avons roulé une petite heure en direction du parc national du Tongariro que nous visiterons samedi.